BetClic Everest dénonce la législation française trop pénalisante

Le président de BetClic Everest Group, Stéphane Courbit, a vivement critiqué les autorités françaises pour avoir mis en place la législation actuelle des jeux d'argent en ligne, la pire d'Europe. Stéphane Courbit va même jusqu’à qualifier le taux d'imposition sur les opérateurs agréés d'absurde. Il précise aussi que la réglementation française est trop stricte et risque d'obtenir l'effet inverse de celui escompté, c'est-à-dire de pousser à la fraude.

Dans son commentaire dans le journal quotidien Le Figaro, le président de BetClic a reconnu que le Président de la République, Nicolas Sarkozy, et son gouvernement avaient été courageux d'ouvrir le marché des jeux d'argent en ligne en France. L'intention était bonne, mais la mise en pratique catastrophique. L'imposition est trop lourde, l'éventail des jeux autorisés est trop réduit, et le taux de retour au joueur est trop bas.

Le groupe BetClic Everest a eu un démarrage très fort dans les premiers mois de la mise en place de la réglementation en France des jeux d'argent en ligne. Principalement dû à la Coupe Du Monde de Football. 10.000 joueurs s'inscrivaient chaque jour pendant les mois de juin et juillet 2010. Mais cette tendance s'est inversée en août, pour se poursuivre en septembre de manière négative et irréversible.

Le taux de retour au joueur est un élément important pour les opérateurs agréés car il permet d'attirer plus de joueurs en leur proposant des gains plus conséquents et plus fréquents. Or ce taux de retour au joueur est imposé par la réglementation française à 85 %, alors que généralement les opérateurs européens redistribuent leurs revenus avec un taux de 96 %, c'est-à-dire plus de gains pour les joueurs.

Selon l'ARJEL le pari moyen des joueurs sur les sites agréés était de 110 € par semaine pendant le 5ème mois, alors qu'il était de 100 € pendant les 4 premiers mois. Le magazine eGaming Review a révélé que le montant total des paris sportifs pendant les 5 premiers mois du marché français légal était de 350 millions d'euros. Selon Stéphane Courbit, les sites autorisés par l'ARJEL ne représentent que 30 % du marché français.

L'ARJEL qui ne dispose que de 20 personnes dans ces équipes ne peut pas surveiller tout ce qui se passe sur internet. En comparaison, la Chine qui a interdit complètement les sites internet de jeux d'argent en ligne, dispose d'environ 40.000 fonctionnaires qui surveillent le trafic internet pour vérifier qu'aucun site illégal de jeux d'argent soit en activité.

La meilleure preuve que les sites illégaux continuent à offrir des paris en France, est que certains ont annoncé de très bons profits au troisième trimestre.

La législation actuelle ne peut que générer des opérateurs perdants, et de laisser le marché français dans les mains des opérateurs non licenciés internationaux. Le groupe BetClic Everest, qui est le seul opérateur français, produit un quart de son chiffre d'affaires en France, et ne peut pas survivre sur le marché français. C'est un handicap pour se développer à l'étranger. La réglementation actuelle est trop limitative pour les opérateurs nationaux, et de ce fait favorise les opérateurs internationaux.

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