Nicolas Béraud critique la législation française

Le nouveau président de BetClic Everest Group, Nicolas Béraud, a donné son avis sur la législation française des jeux d'argent en ligne. En effet ses nouvelles fonctions vont l'amener à développer l'essor du groupe en Europe et notamment en France avec le site phare Everest Poker de poker en ligne et Everest Casino offrant des jeux de casino en ligne.

Les autorités françaises se sont décidées de réguler les jeux d'argent en ligne, sous la pression du parlement européen, qui impose d'une manière générale aux pays membres d'ouvrir les marchés à la concurrence à la fois au niveau national mais aussi au niveau européen et international. Or Nicolas Béraud constate que ce point est un peu biaisé par des restrictions sur les opérateurs, notamment d'avoir leur frontal présent sur le territoire français. En plus, selon lui, les conditions pour accéder à l'économie des jeux d'argent en ligne ne sont pas favorables au développement et à la créativité de nouveaux jeux, étant donné le spectre limité des jeux autorisés en ligne.

Ces conditions font que finalement il se produit l'effet inverse de ce que les autorités françaises recherchaient, à savoir les joueurs se replient sur des sites internationaux non agréés en France.

Selon Nicolas Béraud, il n'est pas possible en France ou en Europe de développer un business rentable avec une taxation de 50 % sur les revenus. C'est un fait que tous les opérateurs savent, et la rumeur selon laquelle les difficultés des opérateurs sont dues aux investissements de publicité, est complètement non fondée, indique Nicolas Beraud, mais est vraiment due à la combinaison des facteurs de fiscalité, le choix des jeux, le taux de retour au joueur.

Bien que Nicolas Béraud rende hommage à l'ARJEL (l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne) et à son président Jean-Francois Vilotte, il reconnait que le marché illégal en France et en Europe est en plein développement avec 50 % du marché français et ce chiffre progresserait plus vite que celui des opérateurs autorisés.

Nicolas Béraud de donner l'exemple de l'Italie, qui a niveau de taxation plus bas qu'en France, et qui a ainsi réussi a attiré depuis 2006 tous les joueurs italiens sur le marché légal, et grâce à une gamme complète de jeux d'argent en ligne.

L'harmonisation des législations des pays membres européens sera longue, étant donné les différences nationales, mais en même temps nécessaire pour que tous les opérateurs soient à conditions égales à travers les pays.

Heureusement la loi française actuelle prévoit une clause de revoyure afin de faire évoluer la loi en fonction des circonstances du marché. Selon Nicolas Béraud si cette clause ne fait pas évoluer la loi de manière significative dans 2 ans, ce sera un échec pour les autorités françaises.

De son coté le groupe BetClic Everest Group va se concentrer sur les prochains pays à autoriser et ouvrir leurs marchés des jeux d'argent en ligne tels que l'Allemagne et l'Espagne. Le but pour le groupe est de démarrer dès que les législations seront en place pour être dans les premiers opérateurs à prendre des parts de marché.

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